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Apprenons à nous connaître
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Apprenons à nous connaître
Depuis l’enfance j’étais traitée en médecine allopathique pour des verrues, à différents endroits de mon corps, traitements conseillés par les pharmaciens, puis les dermatologues pour finir avec un chirurgien, au laser. Mais cette dernière technique fut la dernière, en traitement allopathique, lorsque le chirurgien m’indiqua pendant l’opération que c’était le seul acte qu’il ne garantissait pas. Les verrues sont pour lui un symptôme psychosomatique.
Tiens ! Ça raisonne bien cette phrase ! Je serai « responsable » de mon bien-être ?
Bien évidemment les verrues partaient puis revenaient ! C’est là, que je me suis écoutée et que j’ai fait appel à un magnétiseur.
Je suis arrivée dans son cabinet, 3 mois après l’intervention du chirurgien, en lui demandant ce qu’elle pouvait faire pour traiter mes verrues et si, celles retirées par le « chir », l’avaient été réellement. Pour moi, je les ressentais toujours. Même si je ne pouvais voir que les cicatrices.
Et c’est là qu’elle me répondit : « je ne ressens plus rien, il n’y a plus rien, mais si vous y pensez constamment, alors elles reviendront ! »
Tiens ! ça raisonne fort ! Je serai « responsable » de ma santé physique ?
J’ai toujours été maigre, et je ne supportais plus que l’on me le fasse remarquer. J’ai donc suivi plusieurs séances et effectivement j’ai pris goût à manger, et donc, à prendre du poids et dès que j’ai terminé mes séances, l’envie de manger m’a de nouveau quittée.
Tiens ! ça raisonne fort ça aussi ! Je serai « responsable » de ma santé psychique ?
A 27 ans, après une demande émouvante de la part de mon conjoint de l’époque, avec un souhait d’être papa, alors que je ne désirai pas être maman, je décide, tout de même, par peur que je ne sois pas « normale », de revoir cette magnétiseuse. Elle m’affirma que tout allait bien ! Chose confirmée quelques mois plus tard par des examens médicaux. Lors du rendez-vous, le médecin me demanda si je souhaitais réellement avoir un enfant. Elle m’expliqua que si je n’avais pas ce désir alors mon corps y répondait parfaitement !
Tiens ! ça raisonne ça aussi ! Je serai « responsable » de mon état émotionnel ?
A 31 ans, je suis devenue maman. L’arrivée inattendue de mon fils fut l’élément déclencheur initiant une nouvelle conscience : celle d’un travail sur moi-même aux fins de vivre en joie et plus paisiblement.
Le travail en développement personnel commença.
A 1 mois, j’estimais que mon fils pleurait beaucoup. Comme toute jeune maman, je m’inquiétais. C’est ce qui m’a conduite à rencontrer un énergéticien. Sa réponse fut à la fois un choc et une révélation pour moi.
« Le bébé va très bien. Il pleure comme un bébé. En revanche, la maman il y a du boulot !!! ».
Ainsi, j’ai commencé à travailler sur les « bobos » de mon corps physique. A ce moment-là, je ne peux que me plaindre et me lamenter. Je ne suis pas consciente que l’origine des symptômes étiquetés avec des noms de maladies et de malaises, proviennent en fait de mon énergie qui sous-tend mon état d’esprit. Je rencontre donc des thérapeutes, avec comme idée, qu’ils soignent mes maladies. J’attends qu’ils soient responsables de ma santé et de mon bien-être.
A cette époque, je ne pouvais comprendre que très peu de choses sur « ma responsabilité » et de l’impact de celle-ci sur ma vie. Tout, entièrement tout, était de la faute des autres, du monde, de l’extérieur et de la maladie.
Au fil des années, j’ai rencontré des magnétiseurs, énergéticiens, chamanes, psychologues, psychiatres, psychanalystes, psycho-énergéticiens, thérapeutes holistiques en tout genre. Mon ouverture de conscience se faisait. J’étais toujours de plus en plus passionnée et curieuse par le sujet de mon évolution. J’approfondissais le travail en développement personnel que j’avais entrepris. Je pouvais toucher du doigt une compréhension nouvelle qui est que « tout part de mon énergie et donc de moi ! ». Et donc qu’autre chose est possible !
Je me promenais dans ma campagne avec mon chien, en pensant aux 20 ans passées avec mon ex-mari et père de mon fils. A cet instant, j’ai compris que ma vie professionnelle ne raisonnait plus avec qui j’étais au plus profond de moi. Je prenais conscience que j’étais une âme incarnée pour accompagner les êtres dans leur vie au même titre que d’autres l’avaient fait pour moi jusque-là.
Lorsque j’avais 12 ans, j’ai perdu mon oncle qui en avait 24. Une véritable tragédie pour moi. Nous étions très proches lui et moi. Je le considérais comme mon frère. Nous habitions à 800km l’un de l’autre. Mais nous nous retrouvions chez mes grands-parents qui nous gardaient ma sœur et moi pendant les vacances scolaires.
Je suis issue d’une famille extrêmement croyante et pratiquante.
Après sa mort, nous sommes allés à l’église tous les jours avant de prier ensemble en famille tous les soirs, et ce pendant 5 ans.
A 30 ans, cela a produit sur moi un effet répulsif vis-à-vis de la religion.
Seulement, il y avait un « truc » lié à cette religion et à ce que je pouvais ressentir et que je ne pouvais expliquer. Un « truc » qui me faisait me dire qu’il y avait autre chose que ce que l’on pouvait percevoir dans la matière avec nos 5 sens, et comprendre avec notre mental.
Aujourd’hui je peux nommer cet « autre chose ». C’est l’énergie et j’y suis désormais connectée en conscience à chaque instant.